Dans le but de soutenir l’action locale dans le processus de décentralisation, hbs-Tunis a lancé le 1er mars 2018 un Guide de Gouvernance Environnementale Locale en Tunisie en 3 langues (français, anglais et arabe) s’adressant aux personnes candidates aux élections municipales et aux futurs élus.
Ledit Guide s’appuie sur les leçons tirées des meilleures expériences dans le monde où la décentralisation a réussi à renforcer les contributions des gouvernements locaux au développement durable dans quelques secteurs clés. Notamment au Chili avec le programme communautaire intitulé ‘’Communautés Energétiques’’ comptant jusqu’à ce jour 22 communautés énergétiques qui se sont engagées pour la transition vers les énergies renouvelable en bénéficiant du soutien accru de l’Etat. Tel est aussi le cas du ‘’Plan Directeur de Développement’’ établit en 2011 dans la troisième grande ville de Jordanie, Irbid. Ce Plan se focalise sur la gestion des déchets en partenariat avec la ville danoise Viborg.
Pour traiter et expliquer comment il serait possible d’intégrer et d’ancrer la composante environnement dans les programmes des futurs élus, le Guide traite six thèmes clés qui sont, le Transport, l’Eau, l’Agriculture, les Déchets, l’Energie et l’Infrastructure.
De plus, le Guide expose une liste de des recommandations sectorielles et intersectorielles utiles pour surmonter les défis existants tout en prenant en considération le potentiel de l’action environnementale locale en Tunisie. Le but de ces recommandations c’est d’afficher les lignes stratégiques et les outils qui peuvent être adoptés le plus tôt possible pour dépasser les différents obstacles et parvenir à accélérer le rythme des changements à mesure que le processus de décentralisation se développe.
Le Guide élaboré a été présenté à quelques semaines des élections municipales. Il porte des objectifs clairs qui sont : l’encouragement des futurs décideurs locaux à établir des objectifs tangibles dans leurs promesses et engagements, la nécessité d’appliquer de visions cohérentes et consensuelles à long-terme ainsi que de permettre aux acteurs sociétaux de participe activement au débat d’idées pour faire avancer les politiques relatives au développement et à l’environnement.