L’affluence des visiteurs autour des stands était remarquable. A l’entrée deux hôtesses distribuaient des flyers Arabe/Français comportant l’énumération des principaux sujets qui seront traités lors du forum et l’inscription pour une intervention (chacun pouvait intervenir pendant quelques minutes, après les discours d’introduction). D’autres hôtesses s’occupaient des enregistrements.
Les stands étaient placés à l’entrée du palais des congrès et dans la salle de conférences, cette même salle où auront lieu les différents discours et présentations. Il y avait une trentaine d’associations et ONG représentant les différentes régions tunisiennes, qui y ont présenté leur travail.
Parmi ces associations on peut citer : Alternatives, RANDET, FTED, FNAEDD, Association de la mémoire de la terre de Tunisie, Association des habitants d’El Mourouj 2, Gabes Horizons, Eco Atfel, Association des amis du bassin minier pour l’environnement….
Ensuite dans la salle de conférences, M. Mounir Majdoub, président de « Alternatives » principal organisateur du forum, a prononcé le mot d’ouverture où il a commencé en donnant des exemples pour donner une vue d’ensemble sur les problèmes environnementaux et écologiques qu’il y a en Tunisie. Il a ensuite critiqué les politiques et le gouvernement parce qu’ils ne mettent pas l’écologie dans leur agenda et a expliqué l’objectif du forum de cette année. Le 2ème intervenant (Samir Meddeb) a quant à lui présenté les 7 grands problèmes écologiques de la Tunisie, selon lui, en concluant que la bonne gouvernance était la seule solution. Ensuite c’était autour de M. Ali Abab de prendre la parole et a commencé par demander au gouvernement de prendre ses responsabilités pour traiter la situation urgente de la Tunisie, en dressant un plan d’action national rapide pour sauver qui reste à sauver et a appelé à un dialogue national sur l’environnement et le développement durable.
A la fin, la déclaration de la création d’un mécanisme de coordination nationale pour l’initiative environnementale a été lue, en la présence des participants.
D’autres rencontres seront organisées en Tunisie, par la suite, pour fonder le réseau de coordination.
